Anxiété et fibromyalgie. L’anxiété peut être décrite comme un fort sentiment d’inquiétude ou de malaise. Elle est souvent aggravée par des activités stressantes et peut entraîner des sautes d’humeur. Les personnes anxieuses ont souvent l’impression que quelque chose de grave va se produire, et le fait de s’inquiéter de ce que cela peut être peut aggraver les symptômes.
Le brouillard de l’anxiété dans la fibromyalgie cache l’accès au banc qui donne accès à la tranquillité de la nature.
Lorsque vous souffrez d’une maladie chronique, votre santé n’est pas la seule à en souffrir. Souvent, vous ne pouvez pas travailler ou vous manquez de temps au travail, vous pouvez avoir des problèmes financiers. Les relations amoureuses souffrent fréquemment lorsqu’un des partenaires est malade. Bien que cela soit vrai pour toutes les maladies chroniques, lorsque vous ajoutez la dépression ou l’anxiété, fréquentes chez les patients atteints de fibromyalgie, il est encore plus difficile de faire face.
La présence d’anxiété peut influencer la perception de la douleur et diminuer les seuils de douleur chez les patients atteints de fibromyalgie. Les patients sont souvent anxieux du fait qu’il n’y a pas de remède, que la douleur est le principal symptôme et que la maladie provoque des sentiments d’ignorance et d’insécurité suscitant l’anxiété.
Comme toute maladie chronique est source de stress, vous pouvez penser que l’anxiété est simplement quelque chose que vous devez gérer. Cependant, dans le cas de la fibromyalgie, il est prouvé que le stress et l’anxiété augmentent réellement les symptômes et rendent plus difficile la gestion de ces symptômes.
Si vous souffrez de dépression ou d’anxiété, vous pouvez vous sentir désespéré et impuissant. Vous pouvez être moins enclin à chercher ou à suivre un traitement, car vous pensez que vous ne pouvez rien faire pour améliorer votre situation. Vous n’êtes peut-être pas prêt à modifier votre mode de vie pour améliorer vos symptômes.
La fibromyalgie est une affection complexe qui se traduit par des symptômes physiques et émotionnels. L’anxiété a été documentée comme l’un des symptômes émotionnels de la fibromyalgie. Toutefois, on pense également que l’anxiété peut survenir en raison de l’inquiétude ou de la préoccupation croissante que suscitent d’autres symptômes de la fibromyalgie, tels que la douleur et la fatigue.
L’Anxiety Disorders Association of America indique qu’environ 20 % des personnes atteintes de fibromyalgie souffrent également de troubles anxieux ou de dépression. UpToDate.com situe ce chiffre entre 14 % et 42 %. Bien qu’il soit certainement stressant de devoir faire face à une maladie chronique, l’augmentation des niveaux d’anxiété peut avoir des causes physiques.
Le cortisol est une hormone produite par notre corps lorsque nous sommes stressés. Cependant, en cas de stress chronique, notre taux de cortisol peut être faussé. Les patients atteints de fibromyalgie peuvent avoir des niveaux plus faibles de cette hormone du stress, ce qui se traduit par des douleurs musculaires, de la fatigue, une pression artérielle élevée et de l’anxiété. La réduction du stress peut souvent normaliser le taux de cortisol.
La sérotonine, un « messager » chimique présent dans le cerveau, est liée aux sentiments de bien-être, à l’ajustement des niveaux de douleur et à la promotion du sommeil. Certains patients atteints de fibromyalgie présentent des taux de sérotonine inférieurs à la normale.
Il se peut aussi que les personnes souffrant d’anxiété aient tendance à avoir des réponses nerveuses accrues à des stimuli tels que le toucher. Cela les rend hypersensibles aux sensations physiques telles que la douleur. En outre, l’anxiété peut provoquer une tension musculaire, qui se traduit par une sensibilité et une douleur.
Les patients atteints de fibromyalgie peuvent souffrir de symptômes sévères affectant négativement leurs performances professionnelles ainsi que l’accomplissement des tâches motrices et cognitives. Cela altère les relations familiales et limite les activités et les contacts sociaux. L’anxiété prend des formes plus graves que la dépression dans les cas de fibromyalgie.
La présence de symptômes d’anxiété est un état émotionnel transitoire et conscient qui est associé à des sentiments désagréables de nervosité, de tension, d’inquiétude et à une activité accrue du système nerveux sympathique. C’est ce qu’on appelle l’anxiété d’état.
L’anxiété liée aux traits est observée lorsque les patients ont des réactions similaires à des situations qui peuvent être perçues comme menaçantes. Ces réactions sont fondées sur les expériences personnelles du patient. Le développement du trait d’anxiété et son maintien sont donc liés aux expériences passées de l’individu et à son conditionnement.
La présence d’anxiété peut influencer la perception de la douleur et diminuer les seuils de douleur chez les patients atteints de fibromyalgie. Les patients sont souvent anxieux du fait qu’il n’y a pas de remède, que la douleur est le principal symptôme et que la maladie provoque des sentiments d’ignorance et d’insécurité suscitant l’anxiété.
Le trouble panique peut également entraîner des douleurs et des picotements dans les jambes, les pieds, les mains, le visage, etc., et ces douleurs peuvent être dues à une hyperventilation et à une hypersensibilité, et cela aussi en dehors de la fibromyalgie.
Il se peut que vous annuliez souvent vos projets et que vous manquiez des activités que vous aimez. Beaucoup de personnes atteintes de fibromyalgie, et de maladies chroniques en général, finissent par se sentir isolées.
Si vous avez des problèmes de surcharge sensorielle, ce qui est courant dans la fibromyalgie, vous pouvez craindre certaines situations et éprouver de l’anxiété lorsque vous savez que vous devrez en affronter une. Une sortie à l’épicerie peut se solder par une crise de panique qui vous laisse inquiet quant à la façon dont vous ferez les prochaines courses.
Selon votre situation en matière d’emploi et d’assurance maladie, vous pouvez être confronté à des difficultés financières en raison de votre maladie, ce qui peut augmenter considérablement le niveau de stress général et mettre à rude épreuve les relations avec votre conjoint ou partenaire domestique.
Certaines personnes atteintes de fibromyalgie sont confrontées à l’incrédulité de leurs amis, de leurs proches et même d’une partie de la communauté médicale à l’égard de leur maladie. Lorsque quelqu’un ne croit pas que vous souffrez de douleurs incessantes et d’autres symptômes, une simple conversation, une rencontre ou un rendez-vous chez un professionnel de la santé peut vous remplir d’anxiété.
On pense que le stress joue un rôle majeur dans le déclenchement des poussées des symptômes de la fibromyalgie ; apprendre à le gérer est donc toujours dans votre intérêt. Lorsque vous souffrez d’anxiété, cela devient nettement plus important.
Voici quelques symptômes physiques courants de l’anxiété :
- Battements de cœur rapides
- Des douleurs et des courbatures
- Vertiges
- Essoufflement
- Transpiration
- Tremblements et secousses musculaires
- Maux de tête
- Fatigue
- Insomnie
- Maux d’estomac4
- Sensation de faiblesse
- Problèmes de sommeil
- Difficultés de concentration
- Hyperventilation (respiration rapide)
La douleur, les vertiges, la fatigue, l’insomnie, les autres problèmes de sommeil et les difficultés de concentration sont tous des symptômes de la fibromyalgie, et la transpiration est un effet secondaire de certains médicaments courants contre la fibromyalgie. Cela signifie que vous pourriez ne pas les voir comme des symptômes potentiels d’anxiété. La clé est de rechercher des groupes de symptômes qui vont et viennent ensemble.
Les symptômes d’anxiété liés à la pensée peuvent être plus faciles à distinguer. Ils peuvent inclure
- Nervosité
- Irritabilité
- Être « sur les nerfs ».
- Sentiments de terreur, de malheur imminent ou de perte de contrôle
- Pensées ou croyances difficiles à contrôler
- Agitation
- Crises de panique
Sur le plan comportemental, l’anxiété peut vous pousser à faire des efforts pour éviter les choses qui ont ou pourraient déclencher des symptômes, comme un magasin bondé ou un environnement bruyant.
Selon la nature de ces déclencheurs spécifiques, ils peuvent avoir un impact important sur votre vie. Après tout, vous ne pouvez pas très bien éviter le travail parce que vous y avez eu une crise de panique lors d’une crise la semaine dernière.