Pourquoi mes compétences ?
C’est un article sur un sujet auquel je n’aurais pas pensé, mais qui m’a été suggéré parce que cet article fait partie d’un événement du même titre « 3 compétences clés qui ont changé votre vie », du blog de Mickaël Cailleau, qui travaille en tant que brain game coach professionnel. C’est un blog sobre et bien présenté avec des articles soignés, comme ce résumé du livre « Les 4 profils – Mieux se connaître, comprendre les autres et vivre ensemble » de Gretchen Rubin.
Qu’est-ce qu’est une compétence ?
Le concept de compétence est défini différemment selon la discipline dans laquelle on travaille.
Dans le domaine professionnel et des affaires, il fait davantage référence aux « hard skills » (des compétences professionnelles techniques) et aux « soft skills » (des capacités de savoir-être et des qualités personnelles ou comportementales), tandis qu’en psychologie du développement et en psychologie cognitive, il fait référence à certaines capacités et aptitudes. La linguistique, en particulier, utilise une notion différente des capacités, qui sont regroupées sous ce même terme de compétence.
Quelles sont les compétences qui comptent ?
Ainsi, lorsque je cherche « trois compétences clés qui ont changé ma vie », je vois aussi des « incompétences » possibles qui pourraient changer ma vie, ainsi que des compétences positives. Le tout consiste à identifier les plus significatives.
Au début, je pense à des compétences explicites telles que mes diplômes de docteur en médecine, de spécialiste en psychiatrie, de spécialiste en neurologie et mon diplôme d’études de troisième cycle en psychologie clinique, mais en y réfléchissant davantage, je me rends vite compte que les diplômes sont davantage une formalité qui ouvre certaines portes, mais qu’ils ont peu de valeur en termes de ce que l’on fait plus tard.
Mes compétences qui ont compté
Lorsque j’ai fait le point sur les aptitudes ou compétences qui ont joué un rôle important dans ma vie, lui donnant une certaine orientation (ou la changeant, si vous voulez), je les ai classées par ordre d’importance :
1 — L’humour, qui m’a permis de ne pas toujours me prendre au sérieux et de survivre à des moments difficiles de ma vie qui auraient été autrement beaucoup plus douloureux.
2 — Une capacité spontanée à comprendre et à accepter les gens tels qu’ils sont, ce qui m’a permis de traiter avec de bons résultats un grand nombre de personnes en souffrance que j’ai suivies en consultation et en psychothérapie.
A tel point que d’autres thérapeutes et psychiatres m’ont régulièrement adressé des patients difficiles, avec lesquels ils ne pouvaient plus continuer à travailler, en me demandant de poursuivre le traitement.
3 — Une capacité à ne pas toujours voir mes propres intérêts. C’est une capacité qui n’a pas toujours joué en ma faveur, bien qu’elle m’ait permis d’aider et de faire du bien aux autres, mais c’est néanmoins la troisième de ces capacités qui a été décisive pour le cours de ma vie et qui l’a également changée.
Choisir ses compétences ?
Il y a des capacités que nous pouvons essayer d’acquérir, d’autres nous sont données, mais celles qui déterminent le cours de notre vie et la changent ne sont pas nécessairement les capacités que nous choisirions nous-mêmes d’avoir.
Bonjour Jerome ! j’aime la façon original dont tu as abordé ce thème, en parlant d’incompétence notamment !
Par ailleurs, j’ai souvent observé que ce qui rend certaines personnes si chères à nos yeux, ce n’est pas toujours ce qu’elles peuvent faire mieux que nous, mais parfois ce qu’elles ont du mal à faire.